Mon vol de retour vers Amsterdam (puis Montréal) étant le mercredi 18 en fin de soirée, j’avais quatre jours à ma disposition pour découvrir le Cap entre mon arrivée (samedi 14) et mon retour à la maison. Je savais que je ne m’ennuierais pas, car la région a beaucoup à offrir… c’était plutôt une question de prioriser les activités que je voulais faire pendant mon séjour dans la ville.
La première journée, j’ai pris cela assez relaxe, étant donné que je devais me reposer de ma dernière semaine de vélo. J’ai donc fait le tri dans mes bagages pour déterminer ce que je voulais ramener au Québec, j’ai démonté mon vélo, et je me suis promené dans le quartier de notre hôtel, Sea Point. C’est ainsi que j’ai découvert trois épiceries dans un rayon d’environ 500 mètres ainsi que quelques restaurants que j’allais visiter les jours suivants.
Route des vins (oenotourisme)
Le lendemain, oenotourisme dans des vignobles de Stellenbosch, une des principales régions viticoles de l’Afrique du Sud, qui est elle-même le 9e pays producteur de vin dans le monde en termes de volume. Un ami passionné de vins d’une des cyclistes de notre groupe avait loué un autobus pour nous et nous servait de guide, ce qui nous a permis de passer une journée très agréable pour beaucoup moins cher que ce qu’aurait coûté l’équivalent organisé par l’hôtel. Au premier vignoble, nous avons eu droit à une visite des installations, et une description des procédés utilisés pour produire des vins de différentes qualités. La dégustation de vins a suivi, et à 11h30, nous avions déjà goûté à 9 vins différents! Sachant qu’il nous restait deux autres vignobles à visiter, certains membres du groupe commençaient à penser que la journée serait plus difficile que la plupart de nos journées de vélo… Heureusement que nous avions des crachoirs à notre disposition : même si nous n’avons pas craché de vins, nous avons au moins pu vider le fond de nos coupes dans le crachoir quand nous avions assez goûté. Les visites des deux autres vignobles ont été agréables, et, somme toute, j’ai goûté à quelques vins que j’ai bien aimés.
Tour de ville du Cap
Mardi, j’ai fait un tour de ville avec CitySightSeeing Cape Town, un opérateur qui fait un circuit touristique en autobus où les touristes peuvent débarquer/embarquer à une quinzaine d’arrêts différents pendant le parcours, avec des autobus qui passent aux vingt minutes. J’ai profité des commentaires audio dans l’autobus pour en apprendre plus sur l’histoire du Cap durant tout le parcours, et je suis débarqué à deux reprises : au V&A Waterfront et à la Table Mountain.
Le V&A Waterfront est un important site touristique au bord de la mer, développé sur d’anciens bassins du port du Cap. J’y ai marché un certain temps pour profiter du superbe décor, et j’ai ensuite fait quelques emplettes avant de reprendre l’autobus vers Table Mountain.
Pendant le trajet vers Table Mountain, j’espérais que le ciel se dégage au sommet, question que nous puissions avoir une belle vue sur la ville. Arrivés à destination, le ciel semblait semi-dégagé seulement, mais j’ai décidé de prendre le funiculaire pour monter au sommet quand même (j’aurais aimé monter à pied, mais je n’avais pas le temps) et je ne l’ai pas regretté. En effet, la vue était très belle au début de la montée, alors que nous étions toujours sous les nuages, et même si nous ne voyions plus la ville rendus en haut, les nuages autour de la montagne y donnaient un bel effet.
Après la visite de Table Mountain, je suis retourné à l’hôtel, puis je suis allé souper dans un restaurant chinois tenu par de vrais Chinois. C’est ainsi que j’ai pu goûter à l’efficacité du service asiatique après quatre mois de service à l’africaine : j’ai pu manger mon repas quatre services en moins de temps qu’il n’en prenait pour recevoir mon entrée dans certains restaurants du voyage.
Cap de Bonne-Espérance et environs du Cap
Pour ma dernière journée au Cap, j’ai décidé de faire un tour guidé qui allait me permettre de voir plusieurs attractions dans les environs de la ville.
Nous avons commencé la journée en roulant dans des quartiers huppés du Cap, où se trouvent de très belles plages protégées du vent par les montagnes. Par beau temps, on peut apparemment y observer des vedettes sud-africaines, mais aussi hollywoodiennes, s’y faire dorer au soleil.
Par la suite, nous avons roulé sur Chapman’s Peak Drive, une route très panoramique prisée des cyclistes, qui sont d’ailleurs près de 30 000 chaque année à y rouler lors de la Cape Argus Bike Race.
Nous sommes ensuite allés voir des pingouins en bateau, puis nous sommes arrêtés à une ferme d’autruches avant d’arriver au Cap de Bonne-Espérance. C’est alors que j’ai appris que même si, contrairement à une croyance répandue, le Cap de Bonne-Espérance n’est pas le point le plus au Sud du continent africain (c’est le Cap des Aiguilles, un peu plus loin, qui détient ce titre), c’est un point important pour les navigateurs, car c’est à ce moment qu’ils commencent à naviguer vers l’Est près avoir longé la côte Ouest du continent depuis l’Équateur.
Après avoir dîné et marché vers le phare du cap, nous avons fait un peu de route pour arrêter dans une petite colonie de manchots du Cap, beaucoup plus petits que ceux de l’Antarctique (ils faisaient à peine 30 cm de haut), mais tout de même très jolis.
Nous avons terminé la journée en arrêtant une heure aux jardins botaniques Kirstenbosch, les plus célèbres du pays. Ces derniers ont des collections très intéressantes (plantes médicinales, plantes aromatiques, etc.) dans un décor enchanteur, et j’aurais facilement pu y retourner pour une journée ou deux si j’avais été au Cap plus longtemps.
Après cette très belle journée de visites, je suis retourné à l’hôtel, puis j’ai soupé au resto, et j’ai pris un taxi vers l’aéroport du Cap. Dix-huit heures de vol et quatre heures de correspondances plus tard, j’allais être de retour au Québec.