Bientôt le grand départ!

Dans une douzaine d’heures, je partirai de St-Hyacinthe vers l’aéroport Pierre-Elliot-Trudeau pour m’envoler vers le Caire avec KLM.

Les préparatifs avancent bien, même si, fidèle à mon habitude, je vais terminer mes bagages la journée même de mon départ. L’essentiel est fait par contre: j’ai acheté ce dont j’avais besoin, le vélo est emballé et je ne devrais pas avoir à payer de surcharge de bagage avec KLM. Voici un petit résumé:

Acheter le nécessaire

Ce voyage demande beaucoup plus de choses que tous les voyages que j’ai faits dans le passé, étant donné sa durée, son moyen de locomotion et le genre de pays visités. On doit entre autres prévoir des pièces de rechange pour nos 12 000 km de vélo, car la disponibilité des pièces est loin d’être assurée en Afrique, particulièrement au Soudan et en Éthiopie. Heureusement, les organisateurs du voyage, Tour d’Afrique Ltd, nous ont fourni une liste pour nous aider à ne rien oublier. C’est ainsi que je vais partir avec 3 chaînes de rechange (ça dure « juste » 5000 km ces bébittes-là), 20 chambres à air de rechange, 6 pneus, et une foule d’autres pièces de vélo qu’il serait trop long d’énumérer ici.

Dans les achats, on compte aussi plusieurs médicaments, dont ceux contre la malaria. On peut aussi parler des vaccins qui étaient nécessaires avant de partir (ils étaient nombreux!) et des visas pour le Soudan et l’Éthiopie. Ça faisait beaucoup de choses à acheter, mais avec quelques mois pour se préparer, ce n’était vraiment pas trop mal.

Préparer le vélo

Je me suis fait aider par un ami pour cela, et nous nous sommes inspirés d’instructions que nous avons trouvées sur internet. En gros:

1. Se procurer une boîte de transport de vélo chez Expedibus pour environ 10$ (celle que mon vendeur de vélo m’avait fournie était trop petite pour tout ce que je voulais mettre dedans)
2. Enlever les deux roues du vélo, puis mettre des morceaux de bois entre les deux fourches pour éviter qu’elles ne se fassent trop écraser dans le transport
3. Détacher le guidon et enlever la selle.
4. Mettre du styrofoam pour protéger le dérailleur
5. Tout mettre dans la boîte de carton, et ajouter quelques pneus de rechange et un sac de couchage pour bien utiliser la limite de poids de 23kg de la boîte.
6. Appliquer du duct tape généreusement pour renforcir la boîte, et inscrire la destination sur chacun des 6 côtés.

Le résultat n’est pas très élégant, mais l’important, c’est que ça tienne et que le vélo ne soit pas endommagé (on va se croiser les doigts pour ça):

Ne pas payer de surcharge de bagages

Comme la plupart des gens, je n’aime pas payer de frais pour le transport de mes bagages enregistrés. C’est en bonne partie pour cela que j’ai choisi KLM pour mon voyage en Afrique: c’est une des rares compagnies aériennes à ne pas charger de supplément pour le transport d’un vélo (pour mon voyage en Afrique, ça aurait été 50$ par sens chez Air Canada, 200$ chez United, 250$ chez Lufthansa… un sommaire assez détaillé est disponible ici).

Reste encore à se limiter à deux bagages enregistrés, incluant le vélo, car sinon, c’est 200 euros de plus… C’est un bon incitatif à ne pas amener trop de choses avec nous! Ce n’est pas si évident que ça quand on part pour 4 mois de vélo en Afrique par contre… Ceci dit, j’ai presque fini de préparer les bagages, et je crois qu’en m’en tenant à l’essentiel, je vais réussir à ne pas dépasser la limite de 2 bagages enregistrés.

Je vais m’arrêter ici en remerciant tout ceux qui m’ont aidé dans mes préparatifs en me rendant service ou en m’encourageant – c’est très apprécié! Lorsque je mettrai ce blogue à jour à nouveau, je ne devrais pas voir de flocons tomber en regardant par la fenêtre. 🙂 À bientôt!