De Nairobi à Arusha et mi-parcours

[Note: je suis maintenant sur Internet pour la première fois en deux semaines, alors j’en profite pour poster un petit update sur mon blogue. J’ai un autre billet rempli de photos qui est prêt à mettre en ligne, mais la connexion internet sur laquelle je suis présentement coûte 5$ de l’heure, et pour la vitesse à laquelle ça va (pensez modem 56kbps, mais en moins régulier), c’est un peu cher… alors ça se peut que ça attende quelques jours avant que je mette le billet en ligne. À bientôt.]

Le 14 mars, nous avons quitté Nairobi pour un court segment de deux jours de vélo où nous allions quitter le Kenya pour nous diriger vers Arusha, en Tanzanie.

La première journée, nous avons subi la circulation routière assez intense de Nairobi en quittant la ville, puis, quelques kilomètres plus loin, nous sommes arrivés sur une route asphaltée tellement maganée que même en allant à 15 km/h, je dépassais la moitié des camions. Fait un peu ironique, il y avait des dos d’ânes pour ralentir le trafic dans un des villages que nous avons traversés… ce n’est pas vraiment nécessaire quand la chaussée ressemble à du gruyère. Heureusement, autour du kilomètre 50, nous sommes arrivés sur une route nouvellement pavée, et la centaine de kilomètres qui restaient ont été assez faciles.

Le lendemain matin, nous avons traversé la frontière vers la Tanzanie, puis nous nous sommes dirigés vers Arusha dans un bel environnement montagneux aux environs du mont Meru. La journée s’est bien passée, et rendu à Arusha, j’en ai profité pour faire des emplettes et manger mon premier milkshake du voyage (miam). Je me suis ensuite préparé pour le safari de trois jours que j’allais faire durant mes journées de repos et dont je vous reparlerai un autre tantôt, après avoir fait le ménage dans les quelques centaines de photos que j’ai prises.

Mi-parcours

Arusha marquait le point milieu de notre traversée de l’Afrique à vélo, tant en terme de temps (nous sommes arrivés dans la ville après 2 mois de vélo, dans un voyage qui en dure 4) qu’en terme de distance : selon les organisateurs, nous avons parcouru 6000 km pour se rendre à Arusha sur les 12 000 du voyage; selon mon odomètre, un peu moins, mais tout de même plus de 5000.

J’ai brûlé un peu plus de 125 000 calories à vélo durant ces deux mois, ce qui correspondrait à une perte de poids de plus de 30 livres si je n’avais pas ajusté mon alimentation en conséquence. Je ne me suis pas pesé dernièrement, mais je crois avoir perdu entre 10 et 15 livres à date, et c’est bien suffisant à mon avis.

Le voyage est exigeant, mais je trouve que c’est une excellente manière pour moi de découvrir l’Afrique, et je ne le regrette pas du tout… je suis bien content d’avoir pris la décision de m’y inscrire en août 2010, et j’ai hâte de découvrir le Malawi, la Zambie, le Botswana, la Namibie et l’Afrique du Sud lors des deux mois qui viennent.

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4 réponses à De Nairobi à Arusha et mi-parcours

  1. JP dit :

    WOW Pierre-Luc, très inspirant ! Je souhaite que la seconde moitié du voyage sera elle aussi belle, inspirante et remplie de défis.
    Lâche-pas !

  2. Jonathan Sevigny dit :

    Tu ne regrettes pas de ne pas t’avoir procuré un téléphone satellite ?

    L’actualité politique a été particulièrement remplie ces derniers temps. Tout d’abord au fédéral, les partis d’opposition ont rejeté le budget, plongeant le pays en élections. Le scrutin aura lieu le 2 mai et selon les sondages, les conservateurs seraient à quelques sièges de former un gouvernement majoritaire. Ignatieff a pour sa part rejeté l’idée de former un gouvernement de coalition avec les néodémocrates et l’appui du Bloc.

    Au niveau provincial, le nouveau budget du gouvernement libéral fait jaser. Les étudiants ont droit à des augmentations des frais reliés à l’éducation universitaire et les personnes qui prévoient prendre leur retraite avant 65 ans auront des coupures sur leurs rentes pour les inciter à travailler encore quelques années. Parallèlement, plus âgée une personne arrêtera de travailler, plus élevé sera le montant de ses rentes.

    Par ailleurs, la crise nucléaire au Japon soulève des interrogations chez certain de nos élus quant à la pertinence de la centrale Gentilly-II dans le paysage québécois. Notre centrale nucléaire devrait subir une réfection prochainement pour prolonger ses opérations jusqu’en 2040 au coût d’environ 2 milliards de dollars. En se basant sur des centrales similaires, le montant requis risque d’être plus élevé. Certains pensent donc qu’il serait préférable de la fermer. Le PDG d’Hydro-Québec n’a exclus aucune de ces possibilités. Présentement, Gentilly-II fournit environ 3% de l’électricité produite au Québec.

    Il n’y a pas que la centrale qui pourrait disparaître du Québec. La Presse a pris connaissance dernièrement de deux rapports d’experts qui affirment que le pont Champlain est tellement mal en point qu’il y a risque d’effondrement d’une travée. La seule solution serait de construire un nouveau pont à un coût qui se situerait entre 2 et 6 milliards. Peut-être que les élections fédérales vont pouvoir faire avancer le dossier…

    Côté technologique, trois nouvelles ont retenu mon attention. Premièrement, Microsoft et Mozilla ont chacun sorti la nouvelle version de leur navigateur Internet. 24 heures après leur lancement respectif, Firefox surpassait clairement Internet Explorer avec environ 7 millions de téléchargements (contre environ 2.35 millions). Une des raisons qui puisse expliquer cette nette préférence des internautes pour le logiciel [em]open source[/em] est sa compatibilité avec les anciens systèmes d’exploitation. En effet, Firefox 4 demande au minimum Windows 2000 alors qu’Internet Explorer 9 ne fonctionne que sous Vista et 7. Microsoft ont fait un effort pour que leur navigateur respecte les standards du web et IE9 réussit à obtenir 94% sur le [em]acid3 test[/em]. Pour sa part, Firefox 4 se rend à 97%.

    Deuxièmement, l'[em]ICANN[/em] a finalement décidé d’autoriser le [em]TLD[/em] xxx. Il est encore trop tôt pour savoir si tout le monde pourra enregistrer un domaine.xxx ou si ça sera réservé uniquement aux sites pornographiques.

    Finalement, [em]Wind Mobile[/em], un fournisseur de téléphonie mobile présent en Ontario, Alberta et à Vancouver a été acheté par le géant russe VimpelCom.

    • Pierre-Luc Soucy dit :

      Pour le téléphone satellite, je ne regrette pas vraiment… il n’aurait pas beaucoup servi, et je me le serais probablement fait voler le 9 mars, quand nous avons été attaqués dans le Nord du Kenya.

      Merci pour le résumé de l’actualité aussi! C’est vrai que ça vaut la peine de se questionner sur la pertinence de Gentilly-II… et peut-être de faire autre chose que juste se questionner pour le pont Champlain aussi!

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